Bienvenue sur mon blogue du Tour de l'Abitibi. Je suis impliqué depuis 2008 ans dans l'organisation du Tour et je suis opérateur radio-tour durant les courses. J'espère pouvoir vous informer sur le déroulement des étapes, sur les faits intéressants à relater et sur mes impressions de la course et de tout ce qui l'entoure. Étant assis dans la première voiture derrière le peloton, je suis généralement au fait de tout ce qui se passe durant les étapes. J'écrirai donc ici dans les jours précédent le Tour de l'Abitibi et durant toute la semaine que dure le Tour.

Welcome to my blog featuring the Tour de l'Abitibi. I have been involved with the Tour's organisation since 2008 and am the radio-tour operator. I hope to inform readers on the racing during the different stages, on interesting facts during the race and on my general impressions on the Tour an everything that revolves around it. I will therefore start writing on this blog during the few days before the Tour and for the entire week that the Tour lasts for.



lundi 23 juillet 2012

La fin / The end

Le mécano de Team USA, Ralph, au départ de la 7e étape / USA Team mechanic Ralph at the start of stage 7
Ouf, quelle semaine. On repart tous avec les yeux cernés, rougis ou avec des poches en-dessous. C'est beaucoup de travail et d'heures de sommeil en déficit le Tour de l'Abitibi. J'écris cet article et je retourne me coucher!

Hier, tout a commencé avec une idée qui semblait bonne au départ: rouler avec Marc, Randy et Catherine jusqu'au départ à Mont-Brun et pousser jusqu'à l'accueil du parc d'Aiguebelle. Dans des conditions normales, ça aurait été du gâteau, mais avec la fatigue et les abus de la semaine, à vitesse normale mes pulsations étaient dans le tapis! Le tapis ondulé de la route jusqu'à Mont-Brun m'a fait souffrir en masse.

L'étape d'hier a une fois de plus été très animée. Nous avons eu droit à du grand Barney King, coach de l'équipe nationale américaine. Ses coureurs ont aussi été formidables, ce qui nous a permis d'avoir une course excitante. Au lieu de neutraliser toute tentative d'échappée, ce qu'ils auraient pu faire très facilement, les coureurs américains ont une fois de plus provoqué les choses en sautant dans une échappée. Sur sept coureurs, trois étaient de Team USA, incluant le maillot brun Taylor Eisenhart qui n'avait pourtant rien à gagner en jetant ses énergies dans une échappée. Derrière, un peu tout le monde a été pris par surprise et la chasse ne s'est jamais vraiment bien organisée. Il y a bien un groupe de quatre coureurs qui a passé une bonne partie de la course intercalé entre l'échappée et le peloton, mais sinon, les autres équipes en lice comme le Canada n'ont pas pu se défendre contre les américains. Disons tout de suite un gros merci à Barney King. Il a fait gagner ses coureurs avec panache et ça nous a donné toute une course hier. Il aurait tout aussi bien pu jouer ça prudent et endormir tout le monde! Pour ajouter à la classe des américains, sur 3 coureurs dans l'échappée, deux n'ont pas vraiment sprinté à fond pour laisser la victoire d'étape à d'autres coureurs qui savoureraient bien plus qu'eux un triomphe d'un jour. Le troisième américain, Taylor Eisenhart, s'est laissé distancer de quelques secondes pour saluer la foule et montrer sa joie de remporter le Tour de l'Abitibi 2012. On pourra dire ce qu'on voudra sur les américains en général, mais les cyclistes de cette équipe ont démontré une très grande classe et des habiletés athlétiques hors du commun. La preuve: en continuant d'attaquer et en participant aux échappées des deux dernières étapes, les américains ont perdu leur classement général individuel parfait de 1-2-3-4-5-6. Il terminent tout de même 1-2-3-7-8-11.

Donc, la victoire d'étape est allée à Gerardo Vicente Medina Robles de l'équipe Major Motion. Il était vraiment heureux de cette victoire en franchissant la ligne d'arrivée.

Mention vraiment particulière à Romeo Daniel Quicibal Estrada de l'équipe du Guatemala. Il est allé chercher le plus de points qu'il pouvait au classement de la montagne hier et au final, deux coureurs ont terminé avec 17 points chacun. En cas d'égalité, les coureurs sont classés selon le classement général individuel. Qui était à égalité avec Quicibal Estrada? Un certain Taylor Eisenhart... Quicibal Estrada s'est battu jusqu'à la fin dans un combat probablement inégal et on doit le remercier pour ses efforts.

Autre bémol sur l'étape 7: une grosse chute a eu lieu à 1km de l'arrivée. Le Tour s'est terminé comme il avait commencé. Bill Brunner de l'équipe Colavita-Baci m'a fait remarquer hier que le premier coureur que j'ai nommé sur radio-tour pour chute à l'étape 1 était de l'équipe Colavita-Baci et le dernier à l'étape 7 aussi... Son coureur Matthew Phillips est d'ailleurs venu chercher son prix de meilleur coureur de l'équipe Colavita-Baci au gala le visage passablement ensanglanté. C'est dangereux le vélo!

Bref, c'est terminé. On retourne à nos jobs "normales" et on se revoit l'an prochain. L'édition 44 a été un franc succès sportif et d'organisation, on peut tous se féliciter d'avoir bien accompli notre travail.

Un autre tour qui s'est joué durant la semaine. Un "T" est apparu! / Another trick that was played during the week. Extra "T" for Borah Development!

Peloton étiré à l'entrée de Rouyn-Noranda / Stretched-out field entering Rouyn-Noranda

La raison pour quoi c'est étiré: trois coureurs de Team USA qui tirent! / The reason for the stretched-out field: three Team USA riders pulling at the front

Romeo Daniel Quicibal Estrada s'est battu jusqu'à la fin / Romeo Daniel Quicibal Estrada fought till the end
Wow, what a week. We are all leaving headquarters with red eyes from a week of sleep deprivation and some alcohol abuse... I finish writing this article and will go back to bed!


Yesterday started with what seemed like a good idea: riding with Marc, Randy and Catherine to the start site in Mont-Brun. Under normal circonstances, it would have been a piece of cake. But I was so tired that the rolling hills kept my heart rate in the red zone. Darn hills...


Yesterday's stage was again very animated. Barney King, coach of Team USA, showed his greatness and his rider's abilities, which allowed us to follow an exciting race. Instead of chaising down all breakaway attempts, which would have been easy for them, US National team riders jumped in them. In a seven-man breakaway, three were from Team USA, including brown jersey Taylor Eisenhart who had nothing to gain from shedding energy into a breakaway. Behind them, other teams looked puzzled at what to do. A group of four ended up chasing for quite a while, but otherwise, strong teams like team Canada could not derail Team USA's plan. We are grateful to Barney King's decision to get his riders to win with panache. We had quite a race yesterday, even though Tean USA could have made the race really boring. To emphasize the American's class, with 3 riders in the break, two did not really sprint, leaving the stage victory to other riders in need of some glory. The third Ameircan rider, Taylor Eisenhart, left a gap behind the breakaway to salute the crowd and savour his overall victory at the 2012 Tour de l'Abitibi. We can sometimes be judgemental about the American nation in general, but this team's cyclists showed their great class and tremendous athletic abilities. Their fondness on competing and jumping in the breakaways instead of controlling the race made them lose their 1-2-3-4-5-6 supremacy in the GC. They finished 1-2-3-7-8-11.


So the stage went to Gerardo Vicente Medina Robles from team Major Motion. He seemed really happy crossing the line!


We also need to acknowledge the efforts put in the stage by Romeo Daniel Quicibal Estrada from Guatemala. He did all he could to win points yesterday for the mountains classification and ended up in a tie for first place with 17 points. In case of a tie, the tiebreaker is the individual general classification. Who was he up against? Taylor Eisenhart, brown jersey and GC winner. Quicibal Estrada really gave it all and we must thank him for his efforts.

Another sad note for stage 7: the Tour finished like it started, i.e. with a major crash with 1km to go. Bill Brunner from Colavita-Baci mentioned that the first team I called on radio-tour on the first day's crash was Colavita-Baci, and they were the last team I called yesterday after the crash. Matthew Phillips, who came to the awards ceremony to collect his prize as best rider in the GC for Colavita-Baci, showed the consequences of the crash with road rash and blood all over his face. Cycling is a dangerous sport.


So it's all over. We are going back to our normal day jobs and we'll see you again next year. The 44th edition was a great success on both the racing and organizational sides. Congratulations everyone!

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